]Clameurs ténébreuses d'errants lumineux[

22/10/17 : cet article en cours de mise en page mettra en avant les clameurs et collaborations entre les Oeuvriers de la Horde...



Horde ténébreuse d'errants lumineux, nous clamons.

Fulgurance.

Louves solitaires mais sensibles aux horizons de chacun, arpentant les cimes des joyaux ordinaires, indomptables mais ivres d'offrandes, l'éclat du quotidien s'appréhende au flair Animal : la beauté dans chaque pas, chaque geste, l'intégrité dans chaque regard.

L'intransigeance d'une pensée sauvage .

Meute Apatride.

Sages et radicaux. Instinctifs et lucides.

Affranchi(e)s des sournois.

Non indignés, nous laissons ça aux méprisants : mais révoltés amoureux du vivre.

Non échoués du contrat social, mais exilés volontaires. Nous clamons.

Liberté. Ravivons l'aube des Radieux, des Beaux, des Louves.

Regardez-vous, nous sommes là...Apatrides et poétiques.

Libre.

Rien que ça !



Into The Wild - Evasion onirique

D'après les tableaux de la série "INTO THE WILD" de renaR, voici la clameur d'un oeuvrier resté anonyme :

Suspendu, le regard s'immobilise dans les contours étincelants, des légers mouvements viennent apaiser l'esprit, les pulsations du temps se mettent au diapason.
Chaotiques et poétiques, les lignes de fuite s'entrelacent dans l'imperceptible de l'immensité. L'émerveillement d'un instant, capturé dans l'éclat figé d'une onde rougeoyante crépitant de toutes ses courbes ombragées, vient aiguiser les sens les plus ténus.
Toute nature doit s'apaiser avant d'être exaltée.
La contemplation commence au moment même où les sens se figent dans une horde lyrique à la fois palpitante et mystique, de nos ivresses se cristallisant au tronc commun du vivant.
Naturellement épris d'elle, artificiellement fraternel, tout se mélange pour ne faire qu'un, l'unité poétique tels des Apatrides au firmament de l'infini pour lutter contres nos hydres les plus enfouis.
La beauté du mouvement dans les ramifications ténébreuses au travers d'un jaillissement transcendant, éveille la frénétique nécessité d'être, simplement. Appréhender les lignes du soi dans l'immensité du voir, des regards quels qu'ils soient.
Le goût du sauvage se puise au fond de soi dans l'âpreté de l'intime, au cœur même de ses errances.
S'exiler sur sa Terre en arpentant tous ces contours pour recouvrer l'irrémédiable de l'indomptable au travers de chacun de nous, ce nécessaire éclat lumineux, rageuse aventure du vivre ensemble.


                                                    Clameur anonyme


La Sauvage  /  renaR-Koco

https://www.lerenar.org/